• 01/03/2023
  • Par binternet
  • 681 Vues

Smalto, affaires d’État en Françafrique<

Réservé aux abonnés
ParMatthieu Morge Zucconi
Publié , Mis à jour

TAILLEURS DE LÉGENDE (5/6) - Né en Calabre, Francesco Smalto fait parler de lui à Paris avant de parcourir l’Afrique, ses valises chargées de costumes à destination des puissants du continent.

Un nom discrètement inscrit au générique de Stavisky d’Alain Resnais (1974). Une référence dans le Je m’voyais déjà, de Charles Aznavour: «… Le cœur léger et le bagage mince/ J’étais certain de conquérir Paris/Chez le tailleur le plus chic j’ai fait faire/Ce complet bleu qu’était du dernier cri». Pour nombre d’artistes des années 1970-1980, Smalto rime avec une certaine idée de l’élégance parisienne. Mais c’est en Afrique que sa légende s’est construite…Smalto, affaires d’État en Françafrique

À lire aussiArnys, le club de la rive gauche

Smalto, affaires d’État en Françafrique

Le jeune Francesco n’a que 13ans lorsque dans sa chambre, à Reggio di Calabria, en Italie, il se taille un manteau dans son couvre-lit. Après avoir appris les rudiments de la coupe, il veut parfaire son métier à Paris, où il entre chez Cristiani, calabrais comme lui, installé rue de la Paix. Il devient ensuite coupeur chez Nicoll, rue Tronchet, un grand magasin (aujourd’hui disparu) réservé aux hommes. Puis, au culot, décroche une place chez Joseph Camps, le plus prestigieux des tailleurs parisiens, qui fondera plus tard Camps de Luca…

Cet article est réservé aux abonnés.Il vous reste 87% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

J'EN PROFITE

Déjà abonné?Connectez-vous