• 17/07/2022
  • Par binternet
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“J’aime me considérer comme un aventurier” : Jake Gyllenhaal nous parle de voile, d’alpinisme et de méditation<

BeautéSaviez-vous que Jake Gyllenhaal aimait naviguer lorsqu’il n’était pas sur un tournage ? C’était donc une évidence pour la maison Prada, de le choisir en tant que nouveau visage de sa fragrance Prada Luna Rossa Ocean, ode toute puissante à l’océan. Pour l’occasion, il s’est confié à Vogue, nous livrant quelques anecdotes sur ses rôles les plus téméraires au cinéma et ses sorties en voile entre deux tournages.

Par Marie Bladt

Ses rôles, il les choisit toujours avec ardeur, avant de les incarner avec brio, à la suite d’une préparation physique et mentale dont il nous livre les secrets en exclusivité. Une intensité qu’il a aussi placée dans son rôle d’ambassadeur du parfum emblématique de la maison Prada, Prada Luna Rossa Ocean, qui lui colle à la peau. Pour sa vibrante allusion à l’océan déjà, puisque ce nouveau jus fait autant référence à l'emblématique compétition de voile Coupe de l’America, sport que pratique l’acteur depuis tout petit, qu’à la toute-puissance de cet élément naturel, et le vent de liberté et d’aventure qu’il représente. Mais aussi pour son élégance, pleine de chien, de charme et de tempérament. L’acteur nous présente ce nouveau jus créé par les maîtres parfumeurs Anne Flipo et Carlos Benaim, tout en nous révélant au passage des souvenirs d’enfance, ses astuces pour repousser ses limites et sa façon de déconnecter après les tournages.

Jake Gyllenhaal se confie à Vogue Paris

Quel est le signe distinctif du parfum Luna Rossa Ocean ?

Jake Gyllenhaal : Son énergie, qui exalte aussi à travers la campagne vidéo. Il a un esprit d’aventure. Il reflète la nature et particulièrement un de ses éléments les plus puissants, et auquel je suis très attaché : l’océan. Il représente la force, la persévérance, la ténacité. Mais aussi la technologie. Le flacon du parfum est aussi beau à admirer en lui-même… Et fonctionnel ! C’est ce que j’aime avec la maison Prada, c’est qu’elle a l’art d’allier le beau au fonctionnel.

Comment matche-t-il avec votre personnalité ?

J’aime me considérer comme un aventurier. J’essaye de repousser mes limites. Certes, il n’y a pas de risques sans peur mais je suis toujours partant pour l’aventure. Ce que j’apprécie, dans ce projet avec Prada, c’est qu’il ne s’agit pas du mot “aventurier” uniquement dans le sens externe, mais aussi d’un point de vue interne. C’est une fois la force du mental trouvée, que l’on est inspiré, que l’on se sent plus apaisé et que l’on comprend finalement qui l’on veut être vraiment. C’est le message fort qui se cache derrière cette fragrance.

Ce parfum est une ode à l’océan. Pratiquez-vous un sport aquatique ?

“J’aime me considérer comme un aventurier” : Jake Gyllenhaal nous parle de voile, d’alpinisme et de méditation

Je fais de la voile depuis que je suis tout petit. J’adore être sur l’eau. Par contre, je suis très mauvais en ski nautique. Cela me terrifie ! Je n’ai jamais trouvé le moyen de me lever !

Quelle est la chose la plus aventurière que vous n’ayez jamais faite dans votre vie ?

Cela dépend de la définition que l’on a d’”aventure”. Physiquement, on peut considérer que je suis un aventurier, dans le sens où j’ai fait des choses et me suis rendu dans des endroits dangereux. Cependant, mon côté le plus aventureux, et dont je suis le plus fier, est ma capacité d’introspection. J’ai acquis une meilleure connaissance de mon mental. J’essaye de le comprendre. Je suis à l’écoute de mes émotions. Je reste curieux. J’observe, j’aide, j’écoute les autres. Pour moi, c’est ça être aventurier.

Et le rôle le plus téméraire que vous ayez eu à jouer ?

J’ai tourné pour un film qui racontait l’ascension du Mont Everest (film “Everest”), dans lequel j'incarne Scott Fischer, un alpiniste qui a vraiment existé. Toutes les scènes - ou presque - se tournaient en extérieur, en haute altitude, dans le froid glacial. C’est sans aucun doute le rôle le plus challengeant de ma carrière jusqu’à présent.

Où puisez-vous la force pour repousser sans cesse vos limites ?

En m’écoutant. On vit dans un monde dans lequel on nous dicte constamment la voie à suivre, ce que l’on devrait faire ou ne pas faire. J’ai trouvé mes limites en écoutant mes propres besoins. Et même si les limites que vous vous fixez peuvent contrarier certaines personnes ou certains systèmes, au final, une vie qui vaut la peine d’être vécue est une vie durant laquelle on est à l’écoute de ses propres désirs et que l’on suit son instinct.

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Comment vous préparez-vous mentalement pour un rôle exigeant ?

Bien sûr, il y a les dialogues à retenir, l’histoire du personnage à imprégner. Mais en soi, il n’y a pas vraiment de préparation idéale. Il s’agit surtout de rester ouvert aux gens et aux éléments, de créer des connexions. Essayer de ne pas se laisser entraver par ses propres jugements ou projections. Parfois, j’ai le sentiment d’aller trop loin dans l’immersion. À tel point que cela m’affecte encore après le tournage. Mais c’est un super métier !

Comment vous reconnectez-vous à vous-mêmes après ces tournages très prenants ?

Je m’enroule dans du chèvrefeuille (rires) ! Bien sûr, comme pour toute transition, c’est compliqué. Il faut savoir se défaire du monde dans lequel tu t’es immergé, du caractère que tu as incarné, et interagir à nouveau avec le monde extérieur ! Comme pour d’autres expériences, il s’en suit une certaine maladresse dans les interactions sociales. Cela prend simplement du temps. Ensuite, avec l’expérience, on sait que ce sera un peu bizarre pendant certains jours. J’essaye de mon côté de couper tous mesappareils électroniques pendant au moins 5 jours.

Justement, il y a-t-il une pratique wellness qui vous permet de déconnecter mentalement ?

Jemédite. C’est tellement simple à faire ! J’essaye de le faire deux fois par jour, même si parfois c’est une fois ou deux fois par semaine. Cela permet de reprendre le contrôle de son esprit. Avant de faire ou penser quelque chose de mal, tu en prends immédiatement conscience et change de mindset.

La situation pandémique a-t-elle changé votre vision de la vie ?

Après tous les moments difficiles qui ont eu lieu à travers le monde, je pense que l’on a compris l’importance du repos et du calme. C’est quelque chose que j’aimerais emporter avec moi pour ma vie future. Privés d’interactions sociales, on s’est recentrés sur notre vie à nous. En étant beaucoup plus ancrés dans le présent. On est tellement dévoués à notre travail aujourd’hui. Il y a tant de temps dépensé dans les voyages, par exemple, que l’on pourrait passer avec les gens qu’on aime, tout en restant dévoué à son travail. Cette période nous a prouvé que l’on pouvait concilier toutes ces choses en se concentrant sur ce qui est le plus important.

Quelles sont les odeurs qui vous rendent heureux ?

Quand j’étais petit, il y avait un arbuste de chèvrefeuille juste en face de notre maison. Il sentait incroyablement bon, surtout au printemps, et ses fruits goûtaient le miel. Je me rappelle ouvrir ses fleurs et y puiser ce délicieux nectar sucré. C’est un souvenir de mon enfance que je garderai à vie.

Quelles sont les autres choses qui vous rendent heureux ?

La nourriture. Les journées ensoleillées. Ma famille aussi, enfin, la plupart du temps… Et enfin mon chien Leo !

Quel est votre mantra dans la vie ?

Restez curieux.

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