• 01/07/2022
  • Par binternet
  • 783 Vues

Maison Koupon crée une mode durable à partir de tissus haute couture Réservé aux abonnés<

Elles se nomment Irelle Kouakou, Céline Dupont et Laurane Gillette. La première est vannetaise, la deuxième de Grand-Champ (56), Laurane Gillette de Séné (56). Ces trois femmes ont décidé d’ouvrir une maison de couture au concept éco-responsable.

Travailler dans la mode

On connaît Irelle Kouakou pour l’espace de coworking Le Reuz qu’elle a créé en 2018. La native de Bouaké, en Côte-d’Ivoire, y déploie depuis trois ans une énergie sans faille. « En fait, quand je suis arrivée à Vannes, j’avais ce projet de travailler dans la mode. Mais c’était trop tôt. Je n’avais pas le réseau que je me suis constitué depuis », dit la jeune femme, pas encore 30 ans. Un réseau qui est vaste maintenant, composé pour partie de Céline et Laurane.

Quand on la rencontre dans son fief du Reuz, Irelle Kouakou descend tout juste du train qui la ramène de Paris. « J’ai passé la journée à choisir des tissus provenant de maisons de haute couture, mais qui sont inutilisés et qui ont vocation à être détruits ». C’est la première source de matières premières de la toute nouvelle maison de couture, baptisée Koupon, celle qui sert aux pièces les plus haut de gamme.

Entre le sur-mesure et le prêt-à-porter

Maison Koupon crée une mode durable à partir de tissus haute couture Réservé aux abonnés

À Emmaüs, deuxième source d’approvisionnement, la collecte est différente. Koupon y achète des tissus au poids. « Typiquement, ce sont des tissus d’ameublement ou des rideaux. Mais là encore de belle qualité. On les lave, on les découd et on en fait des patchworks. Dedans, on peut couper des kimonos, des blouses, des chapeaux, des sacs… ». C’est Irelle Kouakou qui imagine et dessine les modèles. Après réalisation d’un patron, Céline Dupont coud les prototypes. Laurane Gillette s’occupe de l’organisation générale.

Pour la partie production, la confection des modèles a été confiée à l’atelier d’insertion par la couture Des femmes en fil, à Nantes. « L’idée est vraiment celle-ci : créer la première maison de couture vannetaise, pour proposer des modèles designés à Vannes et produits en Bretagne. On part sur de petits stocks. Quelques dizaines de pièces d’un même modèle maximum. On se situe entre le sur-mesure et le prêt-à-porter », précise Irelle Kouakou.

Soutenez une rédaction professionnelle au service de la Bretagne et des Bretons : abonnez-vous à partir de 1 € par mois.Je m'abonne