- Les fibres naturelles peuvent être d’origine animale (laine, soie, cachemire, alpaga) ou végétale (coton, lin, chanvre, bambou). Elles sont transformées en fil pour fabriquer des textiles.
- Près de 30 millions de tonnes de fibres naturelles sont produites chaque année dans le monde. La principale est le coton (20 millions de tonnes), suivi de la laine et du jute (de 2 à 3 millions de tonnes).
- Depuis les années 1960, la part des fibres naturelles dans la consommation baisse au profit de celle des matériaux synthétiques, obtenus par la synthèse de composés chimiques. En 2004, ces dernières ne représentaient que 40% des ventes de textile dans le monde, contre près de 42% quatre ans plus tôt.
En déclarant 2009 « Année internationale des fibres naturelles », la FAO poursuit trois objectifs :
- Sensibiliser les consommateursUne meilleure information auprès des consommateurs doit permettre d’augmenter la demande pour des vêtements fabriqués à partir de fibres naturelles. A terme, une hausse des ventes de ce type de produits devrait avoir un impact positif sur les plans environnemental et sanitaire.
Have a place where irrigation has hit a roadblock. Anyone know how to get rid of a beehive in a gearhead? Without getting stung to death? 🐝
— Rex R. Ralston كافر Thu Jun 01 23:14:43 +0000 2017
- Améliorer les revenus des petits producteursLes fibres naturelles jouent un rôle de premier plan dans l’économie de plusieurs pays en développement. C’est le cas notamment en Afrique de l’ouest (coton), en Tanzanie (sisal) ou au Bangladesh (jute), où le secteur constitue un réservoir d’emplois très important. La FAO espère que l’augmentation de la consommation des fibres naturelles dégagera des recettes qui permettront d’augmenter les revenus des paysans qui les produisent. Elle s’engage à soutenir les initiatives locales visant à améliorer l’efficacité et la pérennité de la production de fibres naturelles.
- Organiser la coopération internationalePour améliorer les profits du secteur mondial des fibres naturelles, la FAO entend favoriser la création d’un partenariat international entre différents organismes et industries (négociants, détaillants, organisations de producteurs et de consommateurs…).
Depuis les années 1960, la mode est devenue l’un des secteurs économiques les moins respectueux de l’environnement. Les vêtements sont de plus en plus fabriqués à partir de fibres synthétiques issues de l’industrie pétrochimique et nécessitent souvent des heures de transport du lieu de production au point de vente.
Ces dernières années, plusieurs initiatives ont vu le jour pour faire rimer mode et écologie, à l’image du salon Ethical Fashion Show, dont la cinquième édition s’est tenue en octobre à Paris.
Fondateur il y a plus de vingt ans du mouvement Slow Food pour promouvoir une approche qualitative et durable de l’alimentation, Carlo Petrini vient de se lancer à son tour dans la croisade pour une mode écoresponsable.
« S’habiller est un acte agricole tout comme manger est un acte agricole » a déclaré au Monde le sociologue italien. « Nous ne devons plus nous vêtir avec du pétrole. Il faut faire en sorte que les fibres naturelles ne voyagent pas à travers le monde et servent d’abord à habiller la population locale. »
Pour atteindre cet objectif, Carlo Petrini entend mettre en place dans le secteur du textile un réseau d’échanges similaire à celui qu’il a créé dans l’alimentation.
Si la mode est encore loin d’être durable, plusieurs créateurs se sont joints à l’initiative de Carlo Petrini. C’est le cas du célèbre groupe Ermenegildo Zegna, numéro un du vêtement de luxe pour hommes, qui privilégie depuis sa fondation l’utilisation de fibres naturelles dans la fabrication de ses tissus.