La Française n’a pas attendu l’épidémie de coronavirus pour masquer ses mannequins. C’est même, avec le croissant de lune, les tops tatouages, les foulards et le sac boule, l’un des marqueurs de sa griffe, auréolée de succès depuis 2018. Depuis sa première collection, Marine Serre construit ses défilés comme des films d’anticipation, où la fin du monde condamnerait une bande de survivalistes à faire rempart aux catastrophes. Le vêtement se mue en armure, protection taillée dans des couvertures, des restes de tissus, bardée de gadgets techno. Cette saison fait encore plus sens. « Qui peut ignorer le monde dans lequel nous vivons ? interroge-t-elle. Ce défilé pose la question du monde qu’on laisse aux générations à venir. La réponse est dans notre liberté et dans notre créativité. Il nous faut pousser des portes. » Dans une approche couture, la jeune femme façonne des manteaux à quilles et des costumes masculins pieds-de-poule sensationnels. Les doudounes cocon, coiffent la tête en cagoule - « J’avais envie de quelque chose de construit et de protecteur ». Puis vient une série de denims jaunis par le soleil, presque brûlés, et de jupes, de vestes en tapisserie. Et des robes seconde peau fuchsia, comme la promesse d’un avenir plus rose… Brillant.Émilie Faure
PartenaireI liked a @YouTube video https://t.co/nUYb27VXyO How to grow Hydrangeas in containers and pots.
— Tony Cuckson Wed Oct 24 13:44:20 +0000 2018