Il en faut beaucoup pour faire concurrence aux ors de l’Opéra Garnier. Mais c’est aujourd’hui Olivier Rousteing pour Balmain qui invite, et la pléiade d’invités en sequins et escarpins à l’entrée laisse présager un show épique. L’entrée en matière est sonore et les crépitements des objectifs résonnent comme un clin d’œil du créateur qui connaît bien sa cible. Les habituées seront peut-être surprises par les premiers passages, relativement sobres en noir et blanc graphique. Puis vite rassurées : les pantalons qui traînent en longueur iront toujours bien avec les jeux de jambes infinies, quand les sequins déferlent en rivière au son des NSYNC. Les accessoires s’amusent pour leur part du registre clinquant : le cordon V.I.P figure une anse sur les sacs à main, tandis qu’on porte au cou du plexiglas taillé en un diamant gros comme le Ritz. Autant de hits qui parleront sans doute au microcosme de l’influence qui garnissait le premier rang et se filmait en selfie durant le défilé. Cette saison, Olivier Rousteing travaille aussi l’asymétrie, proposant des tailleurs et des sarouels qui laissent une jambe libre. Les blazers jouent la bascule sur les épaules, et lunettes miroirs sont conçues pour éblouir. Les filles marchent seules, droites dans leurs sandales, à plateaux souvent, plates parfois. Puis par deux ou par quatre : on est plus fortes ensemble dans les rangs de la Balmain Army d’Olivier – qui n’a plus besoin d’une cabine étoilée pour faire parler de lui.Charlotte Arnaud
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— ManureTea Since 1924 Sat Feb 08 12:05:27 +0000 2014