Météo France prévoit pour ce week-end, des conditions parfaites pour l'observation du ciel. Et ça tombe plutôt bien parce qu'un peu partout dans le pays, les amateurs d'astronomie se donneront rendez-vous pour la 30e édition de la Nuit des Étoiles. N'hésitez pas à vous joindre à eux.
[EN VIDÉO] Les stars du ciel d'été à ne pas manquer en 2020 Mille et un objet sont à voir dans le ciel chaque été parmi les étoiles. Mais en 2020, une comète s’est invitée le soir et des planètes géantes transpercent la nuit dés le coucher du Soleil. De belles nuits d’été plus attractives que jamais !
Cette 30e édition de la Nuit des Étoiles s'annonce un peu particulière. D'abord parce que, crise du coronavirus oblige, l'accès à certaines manifestations sera contrôlé et soumis à réservation. Ensuite, parce que de fait, certains proposeront un programme de veillées à suivre depuis chez soi. Et enfin, parce que la météo s'annonce extrêmement propice à l'observation du ciel en cette période de canicule qui débute.
À l'honneur tout au long de ce week-end du 7 au 9 août 2020 : la recherche de la vie, dans l'Univers en général, et sur Mars en particulier (en écho à la mission Mars 2020 et le rover Perseverance en route vers la Planète rouge), ainsi que la protection du ciel nocturne.
Plusieurs planètes pourront être observées dans le ciel de ce week-end. En commençant par Jupiter, dès après le coucher du Soleil. Saturne et Vénus apparaîtront aussi. La première en début de nuit et la seconde en fin de nuit. Mais c'est bien sûr Mars qui sera la plus attendue. Elle se lèvera à l'est, vers 23 heures 30, et voyagera ensuite dans le ciel tout au long de la nuit.
L’Association française d’astronomie met à disposition une carte des veillées d'observation organisées à l’occasion de cette 30e Nuit des étoiles. © Association française d’astronomie
Et même si le pic de son activité est annoncé autour du 12 août, la pluie d’étoiles filantes des Perséides devrait aussi se mêler à la fête. Mais pour en profiter, il faudra trouver un endroit à l'abri de la pollution lumineuse des éclairages urbains, notamment, pour vous assurer une observation sur un ciel bien noir.
Autre conseil : essayez de trouver un endroit où l'horizon est le plus dégagé possible. Car l'objectif de la Nuit des Étoiles, c'est bien d'observer l'ensemble du ciel et pas seulement une région en particulier.
Enfin, si vous en avez la possibilité, n'hésitez pas à participer à une veillée organisée par des astronomes, amateurs ou professionnels. En France, une centaine -- et plus encore en journée ou sur les nuits qui suivront -- sont prévues. Peut-être une près de chez vous. Ce sera l'occasion d'admirer le spectacle du ciel à travers des instruments que tout le monde n'a pas à disposition chez soi. Y compris le Soleil en journée avec un équipement adapté. Et c'est aussi l'occasion d'échanger avec des experts et des passionnés sur la question.
Dès vendredi soir, plus de 400 manifestations sont organisées en France, en Belgique et ailleurs dans le monde, sous le thème « De la pierre à l'étoile ». D'ailleurs, des poussières d'étoiles, ou plus exactement de comètes, vous en verrez passer plusieurs ce week-end dans le ciel nocturne. Surtout, ne manquez pas les joyaux Jupiter et Saturne, à admirer dans une lunette ou un télescope.
Article de Xavier Demeersman paru le 03/08/2019
C'est ce week-end, à partir du vendredi 2 août et jusqu'à la fin de la nuit du 4 août, que se déroulera l'édition 2019 de la Nuit des Étoiles. Pas moins de 410 sites, pour la plupart situés en France métropolitaine et en Belgique (voir la carte de toutes les manifestations dans le monde), vous attendent pour passer d'agréables soirées sous les étoiles à échanger et bien sûr à observer -- il y a aussi des activités en journée. À l'œil nu, aux jumelles, au foyer de lunettes et aussi de télescopes. Nul doute que vous trouverez de quoi satisfaire votre curiosité, et des réponses à vos questions.
Cette année, l'Association française d'astronomie (AFA) a donc choisi comme thème de discussion « De la pierre à l’étoile ». Des personnalités scientifiques, des astronomes amateurs et professionnels auront à cœur de vous entretenir sur les secrets de notre Système solaire que ces roches célestes conservent depuis 4,5 milliards d'années. Astéroïdes, comètes, météorites ont en effet beaucoup à nous dire sur nos origines... Origines des planètes, origines de l'eau sur Terre et origines de la vie. Les échantillons cueillis sur la Lune lors des missions Apollo il y a 50 ans nous ont déjà beaucoup appris sur notre satellite naturel. Et ce n'est pas fini. D'ailleurs, dernière surprise : la Lune est encore plus âgée qu'on ne le pensait.
Le ciel nocturne en ce moment vers 22 h en direction du sud et du sud-est. Jupiter et Saturne brillent sur les rives de la Voie lactée, dans les régions occupées par les constellations du Scorpion et du Sagittaire. Capture d’écran de l’app SkyGuide. © SkyGuide
Depuis le début des années 2000, la fièvre de la récolte d'échantillons de ces astres-fossiles monte chez les spécialistes (cosmochimistes, exobiologistes, etc.) et les grandes agences spatiales. C'est la ruée vers les astéroïdes et les comètes (il n'y a pas si longtemps, Rosetta et Philae autour et sur la comète Tchouri) : deux missions sont actuellement en train de collecter des roches en surface -- ou vont bientôt le faire --, Hayabusa-2 de la Jaxa sur Ryugu, et Osiris-Rex de la Nasa sur Bennu (ou Bennou). Citons aussi New Horizons qui, le 1er janvier, a survolé Ultima Thulé, l'objet le plus lointain du Système solaire approché par l'humanité. À l'image de Ryugu, dans la mythologie japonaise, ces corps sont de véritables coffres remplis de trésors.
Souvent, la Nuit des Étoiles évoque... les étoiles filantes. Alors, certes, vous en croiserez sans doute quelques-unes du regard au cours de ce week-end quasiment sans Lune (la Nouvelle Lune était le 1er août) mais les Perséides n'atteindront leur maximum d'activité que le 12 et 13 août. La célèbre pluie d'étoiles filantes, sans conteste l'une des plus belles et actives de l'année, a débuté le 17 juillet et va progressivement monter en puissance à mesure que la Terre entre dans les régions les plus denses de ces courants de poussière. Petit bémol cette année à cette date : la Lune sera presque pleine. Le grand luminaire gênera pour voir les météores les plus faibles, mais par bonheur les plus brillants, les bolides, resteront visibles.
Donc ce week-end, ouvrez l'œil. Près de chez vous ou de votre lieu de vacances, vous pourrez certainement voir quelques petits grains de poussière s'embraser dans l'atmosphère et aussi et surtout, dans une lunette ou un télescope : la planète Jupiter, accompagnée de ses satellites (4 sont bien visibles), et Saturne, elle aussi entourée de lunes et de ses magnifiques anneaux. D'autres planètes sont à voir aussi, bien cachées dans la nuit, aux abords de la Voie lactée : Uranus et Neptune.
Bonne observation !
La carte du ciel de la Nuit des Étoiles pour vous guider dans le ciel d'été et identifier les constellations. © AFA
Article de Jean-Luc Goudet publé le 2 août 2018
Les 3, 4 et 5 août, nous avons tous rendez-vous avec les étoiles. Plus de 470 manifestations sont prévues en France, organisées par des clubs d'astronomie qui ont à cœur de montrer les beautés du ciel. Cette édition 2018 est marquée du signe de Mars, au plus près de la Terre et bien visible.
Entre vendredi et dimanche, une bonne idée pour profiter de la fraîcheur nocturne est de sortir de chez soi pour aller à la rencontre des astronomes amateurs (rappelons que « amateur » signifie « celui qui aime »). Pour cette vingt-huitième édition des Nuits des étoiles, des instruments seront installés en plus de 470 endroits en France, sur des places de villages, des stades, des chemins champêtres ou des observatoires. La liste complète, illustrée sur une carte, est à trouver sur le site de l’AFA (Association française d'astronomie).
Des passionnés bénévoles y attendront le public, prêts à renseigner sur tout ce qui touche à l'astronomie. Le Triangle d'été, les constellations, la différence entre un télescope et une lunette ou entre une planète et une étoile, ce que l'on peut voir quand on habite en ville, la visibilité des satellites comme l'ISS, les applications pour smartphones... Les questions ne manquent jamais tant le ciel questionne notre intellect, quel que soit l'âge.
Sur le site de l'AFA (Association française d’astronomie), une carte cliquable indique les manifestations prévues. Il suffit de zoomer et cliquer sur l'endroit le plus proche. © AFA
C'est aussi l'occasion, surtout pour les jeunes, mais pour les autres aussi, de se découvrir un nouveau passe-temps et d'envisager de s'offrir un instrument d'observation, qui peut être modeste. Beaucoup découvrent dans ce genre de rencontres qu'une paire de jumelles, facile à transporter, est un bon choix.
Cette année 2018, la vedette du ciel sera Mars. En ce début août, la Planète rouge passe à « l'opposition », c'est-à-dire qu'elle se tient dans le ciel à l'opposé du Soleil et, donc, se lève à l'est quand il se couche à l'ouest et, au bout de la nuit, disparaît à l'ouest quand l'aube pointe. Pour qui s'envolerait dans l'espace et observerait le Système solaire « de dessus », pour contempler la ronde des planètes, la Terre, proche de Mars et plus rapide, la double.
Au moment de l'opposition, le Soleil, la Terre et Mars sont alignés. © O. Dequincey, DR
La distance entre la Terre et Mars varie surtout au fil des positions orbitales respectives des deux planètes. Elle est minimale quand la Terre « double » Mars : à ce moment, les deux planètes sont alignées avec le Soleil. Pour un Terrien, Mars se lève à l’est tandis que le Soleil se couche à l’ouest. C’est l’opposition.
Cependant, la distance n’est pas identique à chaque opposition, d’abord parce que l’orbite de Mars est nettement elliptique (celle de la Terre étant très proche du cercle). Parfois, elle a lieu là où l’orbite de Mars est proche de celle de la Terre. La distance est alors faible, comme c’est le cas début août 2018.
D’autres facteurs entrent en jeu, à commencer par l’angle entre les plans des orbites des deux planètes. Mars est parfois au-dessus ou en dessous du plan de la Terre (l’écliptique), ce qui ajoute de la distance. Si l’opposition a lieu quand Mars est à peu près en train de traverser l’écliptique, alors la distance est plus réduite. Ce fut le cas le 28 août 2003, quand les deux planètes n’étaient éloignées que de 58,8 millions de kilomètres. Sur des échelles de temps plus grandes, les variations de l’orbite de Mars, moins stable que celle de la Terre, changent également ces distances minimales et maximales.
À seulement 67 millions de kilomètres de nous, Mars apparaît actuellement à l'œil nu comme une petite tache rougeâtre et ne peut pas se rater, pour peu que l'on patiente après le coucher du Soleil afin de la repérer plus facilement quand elle est suffisamment haute au-dessus de l'horizon. Une lunette ou un télescope permet alors de la regarder en détail. S'il faut choisir, on préférera un bon grossissement. Mars est en effet assez lumineuse pour être observée avec un instrument de petit diamètre (qui collecte donc peu de lumière) mais il est agréable de grossir assez pour distinguer des détails.
Qu'y voit-on ? Si l'on aime l'histoire, on notera l'absence des « canaux », ces immenses structures rectilignes que Giovanni Schiaparelli pensait voir à la surface de Mars à la fin du XIXe siècle. L'astronome italien avait en fait parlé de chenaux (canali en italien). Actuellement, un bon instrument montre des régions plus sombres, comme Syrtis Major. On voit également distinctement le pôle sud, très clair car couvert de glace d'eau et de CO2.
Mars a connu très récemment une de ces tempêtes de sable gigantesques dont elle a le secret et qui affectent parfois toute la planète. En 1971, la sonde Mariner 9, premier engin spatial à se satelliser autour d'une autre planète, avait été accueillie par un tel phénomène, qui cachait entièrement la surface. On craignait le pire pour cette opposition de 2018 après la tempête qui s'est levée en juin, et dont Opportunity a été le témoin. Mais elle s'est déjà bien calmée, se contentant de réduire les contrastes et de brouiller un peu les images.
Alors, n'hésitez pas à aller vous faire raconter tout cela et le voir de vos propres yeux. Bonnes nuits !
Article de Xavier Dermeersman publié le 28 juillet 2017
La Nuit des étoiles 2017 se déroulera ce weekend, du 28 au 30 juillet. Elle aura pour fil conducteur les « terres habitables ». De nombreuses manifestations (conférences, observation du ciel étoilé) sont organisées partout en France. Partez à la découverte du ciel de l'été.
Cette année, la Nuit des étoiles aura lieu partout en France (et même au-delà) au cours du weekend du 28, 29 et 30 juillet. Au programme de la manifestation, toujours, des planétariums, des stages, des ateliers de découverte du ciel (aussi bien pour les petits que pour les grands), des conférences, et, bien sûr, une fois la nuit venue, des observations au télescope (certains proposent aussi en journée d'admirer le Soleil avec un équipement adéquat). Pour trouver une manifestation près de chez vous, rendez-vous sur le site de l’AFA (Association française d'astronomie).
Nuit des étoiles : 10 applis pour mieux admirer le ciel
À noter que les dates de la Nuit des étoiles 2017 ne coïncident pas avec le pic d'activité de la pluie d'étoiles filantes des Perséides, la plus célèbre de l'année. Quelques-unes sont certes visibles au cours de la nuit, et ce depuis le 17 juillet, mais c'est entre les 12 et 13 août que les chances d'en observer plus de 100 par heure sont maximales.
Michel Viso, responsable de l'exobiologie au Cnes, nous parle des « terres habitables » et des méthodes pour les détecter. © Cnes
Pour le cru 2017, le thème choisi est « terres habitables ». « Terres » au pluriel car, en effet, en dehors de notre maison que l'humanité a surnommée « la Planète bleue », il existe une pluralité d'autres mondes « potentiellement habitables » dans la galaxie que nous découvrons à peine. En l'espace de deux décennies, nous avons déjà détecté une vingtaine de ces exoplanètes : leur taille est similaire à celle de la Terre et elles gravitent autour de leur soleil dans la zone tempérée (la zone habitable). Mais les chasseurs d'exoplanètes estiment qu'elles sont probablement des centaines de millions dans toute la Voie lactée. Ce qui, naturellement, nous fait nous poser la question suivante : sommes-nous seuls dans l'univers ?
Les 20 mondes les plus habitables connus
Durant les débats et rencontres organisés ces trois jours partout en France métropolitaine et outre-mer, les intervenants s'interrogeront sur l'habitabilité (comment la définir ?) au miroir de notre petite planète, « oasis fragile » dans l'océan interstellaire. Ils évoqueront les autres spots habitables du Système solaire (Mars, Europe, Encelade...) et présenteront, pour certains, les différentes exoterres découvertes, évoquant par ailleurs les moyens pour les débusquer et aussi ce que nous pourrions y observer. Bonne balade sous les étoiles !
Article de Xavier Demeersman publié le 6 août 2015
Pour la Nuit des étoiles, une fête qui s'étend du 7 au 9 août, les astronomes amateurs seront au rendez-vous pour faire découvrir le ciel dans leurs instruments. Cherchez donc le club de bénévoles le plus proche de chez vous ! Les professionnels sont aussi mobilisés pour cette 25e édition. En lien avec l'association Humanité et biodiversité, des manifestations se dérouleront autour du thème « Climat, biodiversité et atmosphères planétaires ». C'est que l'on fête aussi le superbe survol de Pluton par New Horizons, la mission Rosetta autour de sa comète et le 20e anniversaire de la découverte de la première exoplanète.
La vingt-cinquième édition des Nuits des étoiles organisée par l'Afa (Association française d'astronomie) se déroulera ce weekend du 7, 8 et 9 août 2015. Cette année, en partenariat avec l'association Humanité et biodiversité, dont Hubert Reeves est le président d'honneur, plus de 416 manifestations auront lieu dans 285 sites différents, partout en France (voir carte), sur le thème « Climat, biodiversité et atmosphères planétaires ». À cette occasion, la manifestation des Nuits des étoiles a obtenu le label COP 21 pour son engagement dans la lutte contre les bouleversements climatiques. Un sujet brulant qui sera au centre des préoccupations des décideurs de toute la Planète, à Paris, en décembre prochain, pour la 21e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Plusieurs conférences et débats seront organisés sur ce thème astronomique relatif à l'atmosphère terrestre, aux gaz à effet de serre, à l'écosystème et à la biodiversité en péril de plus en plus menacée ces dernières décennies. Puisque nous fêtons cette année les 20 ans de la découverte de la première exoplanète (Pegasi 51b par Michel Mayor et Didier Quéloz), et en écho à notre biosphère, il sera question de l'atmosphère planétaire et, bien sûr, des possibilités de vie ailleurs ou pas. Nul doute que Kepler-452b, la dernière exoterre potentiellement habitable détectée, ou encore le système Gliese 892, à seulement 21 années-lumière de nous, seront au cœur des conversations.
Pas question d'oublier Pluton et Charon, survolés le 14 juillet dernier par la sonde New Horizons. Tous deux aussi arborent des atmosphères, témoins de leur activité en surface. La comète Tchouri dont l'atmosphère, la coma, n'a de cesse de s'étoffer à quelque jours de son périhélie (le 13 août à 186 millions de kilomètres du Soleil) sera également de la partie. Les derniers résultats de Rosetta et Philae seront abordés.
L’atmosphère de la Terre et celles d’autres mondes comme ici la planète naine Pluton, photographiée le 14 juillet 2015 par la sonde New Horizons, sont à l’honneur pour la 25e édition des Nuits des étoiles. © Nasa, JHUAPL, SwRI
Comme chaque année, le grand public pourra profiter des douces nuits claires du milieu de l'été pour faire connaissance avec le ciel étoilé (voir Le ciel du mois d'août) et observer dans les instruments des associations et astronomes amateurs bénévoles aux quatre coins de la France et de l'Europe de nombreux objets célestes. Notamment Saturne, la galaxie d'Andromède, de nombreuses étoiles doubles ou encore des grappes d'étoiles ou des nébuleuses tapies dans la Voie lactée... Le tout saupoudré d'étoiles filantes.
Le pic d'activité des traditionnelles Perséides est attendu dans la nuit du 12 au 13 août. Après un début autour du 17 juillet, avec un radiant dans la constellation de Cassiopée (au-dessus de l'horizon nord-est), l'essaim météoritique se décale peu à peu en août vers Persée. Lorsque la Terre reçoit un maximum de ces poussières éjectées par la comète 109P/Swift-Tuttle (période orbitale de 134,6 ans), la plupart d'entre elles semblent provenir de cette direction du ciel.
Dans son Guide du Ciel, Guillaume Cannat, qui rapporte les prévisions de l'éminent spécialiste Jérémie Vaubaillion, estime que le 12 août, vers 18 h 39 TU (il sera 20 h 39 en France métropolitaine), notre planète pourrait passer à quelque 80.000 km de la veine de poussière laissée lors du passage de la comète en 1862. Mais il n'y a aucune certitude. Aussi, pour espérer voir un maximum de ces débris cométaires pénétrer dans notre atmosphère, à une vitesse moyenne de 59 km/s, il est préférable de rester de longues heures étendu dehors à scruter le firmament, le plus loin possible de toute source de pollution lumineuse. Nous avons la chance, de surcroit, que la Lune soit absente cette nuit-là ; sa luminosité ne nous gênera pas.
Observation d'objets célestes qui peuplent les nuits d’été à travers les télescopes et lunettes d’une association d’astronomie, dans le cadre des Nuits des étoiles. © Afa
Trois conférences de grands chercheurs sont à découvrir sur le thème « Climats et atmosphères planétaires » :
Humanité et biodiversité, le Cnes, le CEA, le CNRS-INSU, Airbus Defence and Space, l'Ademe, le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie se sont associés à l'occasion de cette 25e édition des Nuits des étoiles.
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