Hyperactifs, précoces… Pour le psychologue Alessandro Elia, coauteur de “Nos enfants sous microscope…”, la médicalisation des difficultés scolaires et des comportements inadaptés des enfants est souvent contre-productive. Mieux vaut changer les relations que les enfants. Entretien.
Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, haut potentiel, dyspraxie ou dyscalculie… On médicalise de plus en plus les difficultés scolaires et comportements inadaptés des enfants. Avant de poser un diagnostic individuel, Alessandro Elia, psychothérapeute et formateur, plaide pour qu’on travaille d’abord sur la relation avec l’entourage.
Comment a évolué le regard sur les enfants « différents », qui sortent de la norme ?Le monde psycho-médical a de plus en plus tendance à transformer en pathologies des comportements assez répandus et souvent transitoires. Des petits turbulents ou dans la lune, il y en a toujours eu. Ils étaient perçus comme « normaux » il y a quarante ans ! C’est le regard sur eux qui a changé. À tel point qu’on en vient à médicaliser des caractéristiques autrefois attribuées à la personnalité, le sexe ou l’âge des enfants.
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