Le dernier jour de la Fashion Week parisienne commence sous des trombes d’eau. La pluie battante n’atteindra pas le moral des invités du défilé Chanel, qui se pressent dans l’enceinte du Grand Palais Éphémère, salle d’exposition temporaire située sur le Champ-de-Mars, pour échapper aux gouttes. En pénétrant dans la salle qui accueillera le défilé, le podium surélevé et le nom de la maison française écrit en lettres dorées rappellent les décors signatures des shows des années 90. Les photographes entourent le podium, les invités s’installent. Maillot de bain associé à une ceinture chaîne, colliers dorés portés en accumulation, jupe filet et cycliste moulant ouvrent le défilé, proposant des looks pour passer facilement de la plage à une soirée chic. Le tweed se pare de détails pailletés, les rayures s’imposent façon multicolore, le cuir matelassé et la maille deviennent des alliés de mi-saison. Le fameux tailleur en tweed se décline dans un dégradé de roses et de lilas, mais aussi en jaune solaire, corail et blanc immaculé pour un été pop et vitaminé. Les poudriers et flacons de parfum Chanel N°5 se portent en bijoux ou en minaudière. Tout au long du show, les mannequins avancent, sourire aux lèvres, posant pour les photographes, effectuant même quelques pas de danse de temps à autres. Leur bonne humeur est communicative, les invités ont le sourire aux lèvres. Aux sons de « Freedom », morceau iconique de George Michael, le show se termine sur une farandole de robes longues fluides à imprimé vifs et aux allures de paréos. Virginie Viard, directrice artistique de la maison, salue face à des invités conquis. Dehors, la pluie continue de tomber, mais elle n’entachera pas notre bonne humeur.