• 14/08/2022
  • Par binternet
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On y était : le défilé L’Oréal Paris, des backstages au podium<

L’effervescence. Il est 14 heures et ça court dans tous les sens, en ce dimanche 3 octobre, non loin de la tour Eiffel. Dans une immense pièce plus longue que large, installée sur le parvis des droits de l’Homme, des lumières blanches éclairent les mannequins. Ils sont entourés par deux à trois professionnels s’activant à réaliser le look qui leur a été attribué pour le grand défilé L'Oréal Paris qui s'apprête à commencer. Coupe courte ou boucles wavy, inspirations et moodboard ont envahi les murs. Fond sonore : sèche-cheveux et coups de ciseaux.

Côté maquillage, ce sont des dizaines de pinceaux, de fards à paupière et de rouges à lèvre étalés sur ces mètres de tables. Traits d’eye-liner noir épais, contours des lèvres paillettés, épaisses couches de lipstick rouge : les maquilleurs redoublent de créativité et de précision. Dans la pièce d'à côté, les tenues du show, signées Balmain, Coperni, Mugler, Elie Saab, Ester Manas, Koché..., attendent patiemment leur locataire d'un jour.

Des backstages au podium, le défilé l'Oréal Paris
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14 photos

Helen Mirren, Camila Cabello, Cindy Bruna

15h30. Sur le parvis des droits de l’Homme, rebaptisé «parvis des droits de l'Homme et de la Femme» par L'Oréal, le podium se tient au centre de l'esplanade avec en arrière-plan, la tour Eiffel. En hauteur, des écrans géants diffusent des images des ambassadrices L’Oréal exprimant leurs valeurs et leur fierté d’être femme. «La féminité, c'est être active, ouverte et surtout libre», déclare Helen Mirren, ambassadrice maison. À ses côtés, la chanteuse Camila Cabello et le mannequin Cindy Bruna, la chanteuse Yseult. Toutes sont venues prôner la confiance en soi et la lutte contre le harcèlement de rue, au cœur du propos du défilé. Le mannequin éthiopien Liya Kebede a insisté sur l’importance de l’éducation dans ce fléau : «Les garçons mais aussi les filles doivent être éduqués dès le plus jeune âge. Les filles, sur ce qu’elles doivent accepter ou ne pas accepter. Sur ce qui est OK ou pas. Filles comme garçons. Et ça se passe sur les bancs de l’école. Inculquer cela aux enfants est une leçon aussi importante qu'une règle de mathématiques ou de français.»

1, 2, 3... défilez !

On y était : le défilé L’Oréal Paris, des backstages au podium

Le DJ rejoint sa table de mixage placée sur le côté du podium, où se rangent une dizaine de danseurs. Dans un legging brillant violet et un blazer oversize fuschia, le top français Cindy Bruna ouvre le bal. Elle est rejointe par une danseuse, ensemble elles bougent sur le rythme de la musique avant que les autres danseurs ne viennent les accompagner. Tous habillés de beige et de blanc, ils portent la mention «I’m worth it» (le fameux «je le vaux bien») imprimé à l’avant ou à l’arrière du tee-shirt. Puis Cindy Bruna s’éclipse du groupe et commence à défiler. Elle est suivie par le mannequin brésilien Luma Grothe dans une robe au col lavallière rose pâle brodée à l’anglaise sur des bottes à talons assorties. Les mannequins s’enchaînent, toutes d’horizons, de morphologies et d’âge bien différents.

Helen Mirren, 76 ans, fait son entrée sur le podium perchée sur des talons à plate-forme noirs, dans un tailleur pantalon noir perlé, le regard charbonneux. Sur son retour, elle tape dans la main d'un mannequin transgenre habillé d’une longue robe noire pailletée, «smoky eye» très foncé. C’est ensuite au tour de Noémie Lenoir, Amber Heard et de la championne italienne paralympique Béatrice Vio, amputée des deux jambes et défilant sur ses deux prothèses. Des hommes aussi ont participé au show, parmi lesquels Baptiste Giabiconi et l’acteur danois Nikolaj Coster-Waldau.

"Nous le valons bien"

Pour clôturer le spectacle, la chanteuse Yseult fait son entrée sur le podium en compagnie de tous les danseurs. Habillée tout en noir et en transparence, la révélation féminine de l’année 2021 s’avance au côté d’une danseuse, le point levé vers le ciel. Elles seront finalement rejointes par toutes les personnes ayant défilé sous les applaudissements du public. Yseult s’empare du micro et lance un «Ok ladies, shall we ? Ok ! One, two, three…» («Ok les filles, on y va ?»), et l’ensemble des mannequins de crier : «I’m worth it!»

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