Dans le cadre de son travail, Justine Bonafos étrenne quotidiennement "une tenue réglementaire" : un tailleur noir et une chemise blanche.
Elle a grandi sur le plateau de Sault, a 27 printemps, des yeux clairs agrémentés d’un trait violet, et est agent funéraire aux pompes funèbres intercommunales du Lauragais (PFIL). Des pompes funèbres montées en société d’économie mixte locale "gérées par toutes les communes de la communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois (CCCLA)".
"Déjà, quand j’étais petite, je voulais être médecin légiste", raconte celle qui a été freinée par les études. "J’étais aussi attirée par le social parce que je voulais être utile mais de manière différente." En 2019, elle réalise un stage de découverte au sein des PFIL où le directeur s’engage "à tout me faire découvrir". Elle décide alors de suivre la formation "conseiller funéraire" à Toulouse et réalise tous ses stages au PFIL. Diplômée l’année d’après "avec de très bonnes notes", elle commence à faire des vacations au PFIL puis postule comme "assistante de direction". Un poste où elle sera retenue, sûrement "pour le côté femme, jeune et avec une nouvelle vision dans les pompes funèbres". En parallèle de ce CDD, la CCCLA lui finance la formation de gérant dont elle ressort diplômée "avec de très bonnes notes également" ! "J’aime l’approche qu’on a avec les familles, c’est un moment très intime dans la vie de quelqu’un. Souvent ça les soulage d’avoir quelqu’un qui les écoute et qui va répondre à leur besoin de rendre hommage. Le travail de terrain me permet de me dépasser énormément, on est face à des situations qui sortent de l’ordinaire". La discrétion, l’accompagnement, l’empathie et les sensations fortes étaient l’image que se faisait Justine du métier, "et c’est le cas, en tout cas ici". "J’aime beaucoup le dépassement de soi. J’ai beaucoup d’empathie avec les humains et j’estime que tout le monde a droit à une sépulture comme il le souhaite". Ne pas baisser les bras, se lancer corps et âme dans ses choix, montrer que son intérêt est là et ne pas avoir froid aux yeux ; ce sont les conseils que donnerait Justine pour suivre cette voie. "C’est très difficile de rentrer dans les pompes funèbres quand on est une femme, pourtant il n’y a pas de raison qu’une femme ne soit pas croque-mort ou agent funéraire. Je pense que chacun a son parcours de vie et, qu’on soit un homme ou une femme, on a chacun une sensibilité différente. Moi j’ai eu de la chance d’être tombée sur les PFIL qui m’ont soutenue et me soutiendront".
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— segun emmanuel Tue Mar 31 07:31:11 +0000 2020
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