• 20/07/2022
  • Par binternet
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Lot : Christophe Le Goff, l'homme sauvage du festival Cahors Juin Jardins<

Vous l’avez peut-être déjà croisé au détour d’une ruelle ou sur le pont Valentré… Dans son costume, Christophe Le Goff incarne l’homme sauvage dans le cadre du festival Cahors Juin Jardins qui se déroule ce week-end. L’occasion de faire connaissance avec l’artiste toulousain qui se cache derrière le masque.

Qui est l’homme qui se cache derrière l’invité sauvage du festival ?

Je suis danseur, chorégraphe et performeur. J’ai une compagnie qui s’appelle Maygetsin installée à Toulouse. J’ai créé un projet de danse intitulé Genius Loci, une locution latine qui signifie « l’esprit des lieux ». Je m’installe pendant plusieurs jours au sein de lieux de patrimoine ou d’espaces naturels. J’ai notamment été dans les îles Canaries pendant une tempête des sables ou encore dans une usine de compression de bois.

Que proposez-vous dans le cadre de Cahors Juin Jardins ?

Lot : Christophe Le Goff, l'homme sauvage du festival Cahors Juin Jardins

J’incarne la figure du sauvage. Je goûte l’esprit du lieu. L’homme sauvage fait ce qui lui passe par la tête, ce dont il a envie : s’allonger par terre, escalader l’entrée d’une église… C’est une forme de jeu, avec un côté enfantin, mais avec aussi une étrangeté. Il y a aussi chez lui une forme de délire et d’absurde, qui peut nous questionner sur le « normal » et le normatif.

Avez-vous créé vous-même votre costume ?

Non, j’ai travaillé avec Sylvie Durin qui est créatrice de costume. L’homme sauvage s’habille de ce qu’il trouve dans l’environnement. Ici le costume est composé de déchets marins (filets, etc.). C’est aussi un costume qui s’inspire des costumes de fêtes traditionnelles. Pour ce projet j’ai également travaillé avec Lorena Calandin, ma collaboratrice artistique.

Où pourra-t-on vous croiser ce week-end ?

De vendredi à dimanche je serai présent à différents endroits dans la ville. Je serai samedi à 17 h au Jardin mauresque et dimanche à 17 h au square Olivier-de-Magny.Vous avez déjà commencé à déambuler dans les rues de Cahors, comment ont réagi les passants ?Il y a eu à la fois de l’étonnement et de la peur, mais aussi des rires… ou de l’indifférence. Certains se demandent si je suis vivant ou une sculpture !