Elle a été la femme la plus puissante au monde, libre dans son corps et dans sa tête. Entre 1632 et 1654, Kristina a tenté de convertir la Suède aux Lumières et jeté les bases du féminisme moderne.
Article réservé aux abonnésKristina aimait s’habiller en homme, fumer la pipe, conquérir les femmes et refusait de se marier comme d’avoir des enfants. Disciple du « Je pense donc je suis » de René Descartes, la reine de Suède abdiquera par dégoût du pouvoir, avant de se convertir au catholicisme et d’être accueillie à Rome avec faste par le pape Alexandre VII. Sa personnalité libertine et libre-penseuse marquera profondément son temps. Sa vie avait déjà inspiré le théâtre et le cinéma. Deux auteurs belges, Jean-Luc Cornette et Flore Balthazar, lui consacrent aujourd’hui un roman graphique adapté de Christine, la Reine garçon, une pièce du dramaturge québécois Michel-Marc Bouchard.
Où est la part de réalité et de fiction dans le personnage de cette « Reine-garçon » ?
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