Par Rédaction Melun Publié leLa République de Seine et MarneVoir mon actu
Depuis 26 ans, Michel Barchou accueille ses clients dans son point presse, situé 33 rue Pouteau, à Melun (Seine-et-Marne). Et même pendant les confinements successifs, les clients ont pu trouver sa porte ouverte.
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« On fait surtout de la presse, La Française des jeux, mais aussi de la papeterie puisqu’il n’y a plus de papetier dans Melun, insiste Michel Barchou. Si quelqu’un veut des cahiers, des stylos, des crayons, ici on peut en trouver, nous sommes les derniers. »
A l’instar de tous les commerces, il a été confronté aux difficultés liées à la crise sanitaire, à une nuance près : Mag Presse n’a pas bénéficié du soutien de l’Etat a mis en place dès le début du 1er confinement. ‘ On n’a pas eu d’aides puisque nous étions ouverts… Mais seulement le matin pour les journaux, car l’après-midi, il n’ y avait vraiment personne dans les rues », se souvient-il.
Mais le commerçant, bien qu’avec une activité ralentie, n’a pas pu en bénéficier car il réalisait plus de 50 % de son chiffre d’affaires. S’il n’a pas noté de changement dans les habitudes de ses clients, il voit la clientèle revenir plus nombreuse.
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« C’est compliqué de travailler dans ces conditions, masqué et avec un nombre de personnes limitées dans le magasin », admet-il. Quatre clients peuvent se trouver simultanément dans le magasin… Une situation qui peut engendrer un délai d’attente et de la frustration : « On a hâte de retrouver les conditions d’avant. »
Pourtant Michel Barchou pense aussi à l’avenir et envisage de prendre sa retraite. « Ici, il y a toujours eu un marchand de journaux, alors je lance un appel pour trouver une personne qui cherche une presse en centre-ville et en plus dans une rue piétonne », souligne-t-il. Sur l’évolution des commerces melunais, il estime qu’il faudrait une plus grande diversité.
« Beaucoup de nouveaux commerces s’adaptent à la population, ce qui fait que l’on baisse en gamme, prétend-il. Du coup, les clients achètent de plus en plus sur Internet. Ceux qui restent en centre-ville ne sont pas forcément les plus fortunés. »
Le choix des futures enseignes est aussi important : « Les grandes enseignes comme Jules sont parties dans les centres commerciaux alors qu’elles touchent beaucoup plus de population, revendique-t-il. De plus les propriétaires, n’ont que peu adapté les loyers à la conjoncture, cela pose problème. »
Melunais depuis 65 ans, Michel Barchou fait partie des plus anciennes familles melunaises : son arrière-grand-père était vendeur de combustible et le père de sa femme tenait la pharmacie place Saint-Jean. Une fois sa retraite prise, il devrait rester en ville : « J’ai toujours habité sur Melun, donc il y a des fortes chances que j’y reste.’
Renseignements Mag Presse, 33 rue René Pouteau, tel : 01 64 52 08 33.Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre La République de Seine et Marne dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
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