Le théâtre impérial a ouvert le festival En Voix par une production pleine de fraîcheur de l’opéra de Boieldieu.
Avant de hanter la forêt de Compiègne, La Dame blanche flottait dans l’imaginaire musical de nos aïeux. Avec 1669 représentations en un siècle, cette machine à tubes de François-Adrien Boieldieu, créée en 1825, est restée l’un de nos plus grands hits.
Si la partition aligne d’entrée des airs qui vous trottent dans la tête (du chœur des montagnards au célèbre Ah quel plaisir d’être soldat!), l’intrigue, cousue de fil blanc, mélange de vaudeville à la Feydeau et de fantastique à la Walter Scott, semble aujourd’hui frappée d’une désuétude qui peut vite tourner à la ringardise. Rien de tel dans la version qu’en proposait ce 9 novembre, en ouverture du Festival En Voix, le Théâtre impérial de Compiègne. Monté par le collectif de théâtres La Co(opéra)tive, ce spectacle aurait dû commencer sa tournée il y a un an. Il fallut se contenter d’une captation à l’Opéra de Rennes en décembre.
Tirant le vaudeville du côté de la fable animalière, avec ses costumes rehaussés de coiffes imaginatives évoquant…
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