J’imagine que vous allez faire monter la température sur la chaîne pour cet événement…On va avoir une grosse semaine américaine, oui. Avec des rendez-vous réguliers pour parler du Super Bowl, du football américain dans “L’Équipe d’Estelle” chaque soir. Il y a aura une pastille dans “L’Équipe du soir” aussi. On sera présent, avec Peter Anderson et Anthony Mahoungou qui commentent, tout au long du week-end pour faire monter la pression. Et le soir-même, il y a aussi OM-PSG. Donc gros soir de débrief pour “L’Équipe du Soir” et nous on prend l’antenne totalement à minuit. Le match commence à 00h30. On ne ratera rien : l’hymne, le toss, le match, le show de la mi-temps… Les Frères Karabatic et Djibril Cissé devraient être avec nous.Les finales de conférence ont été très suivies le 24 janvier, y-a-t-il un défi d’audience pour ce Super Bowl ?Il y a un surtout un défi d’image. Je suis très content que la chaîne ait récupéré les droits et je suis content de qu'on en a fait. C’est chouette d’avoir ce public-là, de montrer ce sport à un public qui ne connaît pas forcément les règles. Tout le monde a déjà vu des images de ce sport, les meilleurs moments, les “highlights” comme on dit. C’est super mais cruel aussi parce que c’est plus que ça le foot US, c’est un sport éminemment tactique et assez complexe. Mais que l’on peut décrypter si on a deux trois règles de base. Après, un défi d’audience… ? Oui parce qu’on a envie de faire un beau score, que le précédent étalon c’était TF1, même si ce n’était pas dans leur primetime.
Vous parliez de règles. Ceux qui suivent ce sport peuvent être fatigués que vous les ressassiez tout le temps pendant le match. Plus globalement, chaque année depuis que Canal+ ne diffuse plus le Super Bowl, les chaînes abreuvent le téléspectateur de “mots barbares” pour expliquer les règles. Comment faire pour ne pas lasser ceux qui connaissent déjà et continuer d’appâter ceux qui ne connaissent pas ? C’est un vrai défi de parler aux deux “camps”. J’ai grandi avec George Eddy et Philippe Chatenay sur Canal+, il y a eu les copains de beIN Sports ensuite. Avec Peter Anderson qui commente les matches, qui est franco-Américain, de Kansas City, et le consultant Anthony Mahoungou, jeune joueur professionnel qui a fait le camp des Eagles de Philadelphie et qui a joué à l’université de Purdue, l’idée est d’avoir des gens qui s’y connaissent parfaitement. Et je pense que l’on peut tout à fait expliquer une action avec des termes très techniques comme “Oh la la, troisième tentative, 7 yards gagnés avec cette superbe passe”. On peut se demander de quoi je parle mais quand on regarde l’image, on arrive vite à saisir. Et en plus on a des bandeaux sous l’image qui nous expliquent les définitions de chaque postes, les pénalités… Donc le côte didactique est très bien, et on ne saoule pas les initiés. C’est un job d’équilibriste.
@seIenalgomez how to describe yourself in french: Belle, adorable, charmante, unique, elle n'essaie pas d'être quelqu'un d'autre!! Je t'aime
— Love_life_heart Thu Sep 29 02:14:50 +0000 2011
Sur le plateau, c’est un show à l’américaine, avec les bannières des clubs, la présentation en costume cravate… On veut donner à ce foot US un côté “SportsCenter” (émission diffusée chaque jour sur la chaîne américaine ESPN, ndlr). Nous sommes habillés comme eux, en costard cravate, oui. C’est chic. C’est une volonté des boss et on est à 200% derrière. Nous sommes dans deux studios en raison des règles du Covid et on veut donner un côté large avec le grand studio que l’on a rhabillé aux couleurs US. Et on a un écran de 50m2 derrière nous.Elle vous vient d’où cette passion du Football Américain ?J’ai toujours été très sport. Comme je suis parti dans la culture, la musique, le divertissement, il a fallu que j’attende un peu avant d’en parler dans les médias. Le Foot US, dès que j’ai vu les premières images sur Canal+ avec George Eddy et Philippe Chatenay, j’ai trouvé ça incroyable. Je lisais les premiers comptes-rendus de Super Bowl dans le journal L’Équipe avec Joe Montana aux 49ers à l’époque. Face aux Bengals de Cincinnati. Et puis j’ai acheté un journal qui s’appelait Sports Action, magazine de sports américains, avec un joueur de baseball de Minnesota en couverture, Kirby Puckett. À l’époque, la NBA c’était juste 3 pages de résumé pour les finales, il y avait beaucoup plus de base-ball et de foot US. J’ai jamais lâché depuis. J’ai tout regardé, tout suivi. Ce qui n’était pas simple quand on n'avait pas Internet !