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Sur un marché aux puces de Kaboul, ils sont toujours plus nombreux à vendre leurs biens essentiels pour survivre, faute de travail ou de salaire. La famine menace un Afghan sur trois.
Angeles Espinosa, Kaboul (El Pais)S’il y a un endroit à Kaboul où le désastre économique causé par l’arrivée au pouvoir des talibans est visible, c’est le marché aux puces apparu dans le quartier de Chaman-e Hozori. On y trouve des ustensiles de cuisine, des fers à repasser, de vieilles télévisions et surtout des tapis et coussins, indispensables dans toute maison afghane, où il est courant de s’asseoir par terre. Voir de nombreuses familles obligées de vendre leurs biens essentiels montre la gravité de la crise humanitaire dans laquelle est plongée l’Afghanistan.