• 12/02/2022
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De nouveaux souliers pour démarrer l'année du bon pied<

Par Anthony Vincent Publié

De nouveaux souliers pour la rentrée

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Nouvelles derby et richelieu pour les businessmen, bottines chelsea, chukka ou jodhpur pour les plus frileux. Chacun trouvera chaussure à son pied.

Les souliers d'un homme en disent long sur sa personnalité et son statut. Il peut donc être important d'investir dans une paire qui va rester belle longtemps. Sans se ruer vers les modèles les plus classiques et indémodables, on peut trouver un juste milieu entre l'intemporel et l'air du temps. Des nouvelles maisons comme Bobbies, Pied de biche ou encore M. Moustache s'attellent par exemple à dépoussiérer les éternelles formes de chaussures masculines pour les moderniser grâce à une construction plus légère, des jeux de couleurs et de matières inédits. Et ce, sans nous pousser à devoir casser notre tirelire.

Pour bien choisir sa nouvelle paire, on vérifie la qualité du cuir, sa régularité et son absence de pli ou de nervures. On s'informe également sur le montage de la semelle, cousu ou cousu-collé, blake (pour des souliers profilés et élégants) ou Goodyear (plus robuste, imperméable et durable grâce à la bande de cuir appelée trépointe qui s'intercale entre la tige et la semelle de la chaussure) pour choisir celui qui convient le mieux à son mode de vie. Une fois ces critères de qualité réunies, on peut enfin se concentrer sur le style.

Les plus élégantes: richelieu, derby et soulier à double boucle

On ne présente plus ces indispensables du vestiaire masculin. La richelieu se caractérise par son laçage fermé, sans empiècement: la tige est sobrement fendue. Habillée, elle se porte de préférence avec un costume. Plus décontractée, la derby se distingue par son laçage ouvert, c'est-à-dire les empiècement cousus sur le soulier qui soutiennent les lacets. On appelle «brogue» une sous-catégorie de derby et de richelieu ornées de multiples perforations et d'une semelle plus épaisse, et qui paraissent plus décontractées. De nouveau tendance depuis quelques saisons, la chaussure à boucle, appelé «monk strap» par nos voisins anglophones, se ferme à l'aide d'une ou deux boucles et convient aux tenues les plus formelles.

Les plus polyvalentes: bottines chukka et desert boots

À la fois suffisamment élégantes pour aller au bureau et assez confortables, légères et décontractées pour la vie de tous les jours, les bottines chukka et desert boots se portent aisement avec un chino ou un jean. Les bottines chukka possèdent une semelle en cuir ou en gomme et peuvent compter jusqu'à trois paires d'œillets pour les lacets, tandis que les desert boots reposent sur une semelle en crêpe et comportent deux paires d'œillets. Le terme de «chukka» provient du nom donné à une période de match de polo, sport dont les participants portent souvent ce genre de chaussures. Les desert boots doivent leur nom à leur créateur, Nathan Clark, petit-fils du fondateur de la marque du même nom. Inspiré par des chaussures portées par des militaires qui les avaient achetés au Caire, il les adapte pour les rendre plus robustes et les popularise à partir de 1949.

Les plus rock: bottines chelsea et jodhpur

Dans la famille des bottines, deux modèle confèrent un charme plus rock aux tenues urbaines, qu'elles soient décontractées ou tirées à quatre épingles. Le berceau de la bottine Jodhpur est bien évidemment la ville du même nom en Inde, épicentre de l'équitation du pays. Lorsqu'en 1897 Sir Patrap Singh, fils du Maharaja de Jodhpur, vient assister au jubilé de la reine Victoria avec toute son équipe de polo personnelle chaussée de ces chaussures, l'Angleterre se laisse séduire et les adopte. Aujourd'hui, les créateurs jouent avec le nombre de tour de la bride cheville, sa largeur, et le métal de sa boucle pour habiller les élégants.Quant à la bottine chelsea, c'est le bottier de la reine Victoria Joseph Sparkes-Hall qui crée les premiers modèles caractérisés par leurs côtés élastiqués en 1851. D'abord destinées aux femmes, les groupes de pop rock britanniques les popularisent dans les 1950 et leur valent leur surnom de «Chelsea boots» en référence au quartier de Londres qu'ils fréquentent.