Un homme a été interpellé et auditionné vendredi dernier au Pays-Bas, avant d'être libéré comme l'indique le journal néerlandais De Telegraaf.
L'individu proposait surInternet, des "kits corona" afin que ses "clients" puissent se contaminer seuls et volontairement au virus qui a tué au moins 5,3 millions de personnes depuis début 2020.
Si l'enquête suit son cours, le fournisseur d'hébergement a fermé l'accès à ce site. Cette affaire fait notamment suite à la découverte, il y a un an déjà, de la vente sur le dark web (réseaux clandestins utilisée par des millions de personnes) de faux vaccins. Preuve en est que pour contourner les mesures gouvernementales prises dans le monde, les délinquants savent s'adapter et proposer toutes sortes d'escroqueries.
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— Jerry 'Carebear-killer' Olinski Mon Jun 07 00:47:26 +0000 2021
Dans le cas de ce site Internet, les acheteurs pouvait recevoir un "tube plein de virus" et un auto test pour s'assurer de sa contamination, pour une somme de 33,50 euros. Le vendeur assurait que levirus envoyé n’avait pas plus de trois mois, avec la garantie d'avoir "les dernières mutations et variants" inclus. Les victimes se voyaient assurées d'être contaminées et d'être positive dans les jours suivants, avant de guérir et de devenir négatives.
L'un des but principal de cette proposition irresponsable était d'aider des anti-vaccin ou anti-pass sanitaire à obtenir le fameux sésame nécessaire aux Pays-Bas, comme en France, pour accéder aux bars et restaurants notamment.
L’Inspection de la santé et de la protection de la jeunesse avait déjà annoncé le mois dernier qu’elle prendrait des mesures contre les personnes derrière ce site Internet qui vantait même ses services, explique Le Parisien.
L’IGJ qui a qualifié l’initiative "d’humiliante" a rappelé la dangerosité du coronavirus. Non seulement "cela peut vous rendre gravement malade", mais "vous pouvez infecter d’autres personnes, qui à leur tour peuvent tomber gravement malades. Quiconque s’infecte délibérément met en danger la santé publique", a déclaré une responsable de l’IGJ.
Aucun information n'a toutefois filtré sur le contenu exact de cette fiole vendue sur Internet et sur le nombre de ventes réalisées.